Dans la vie des nomades, les besaces avaient un rôle essentiel. L'esthétique de ces pièces confirme l'attention particulière des tisserands lors de leurs réalisations (couleurs, motifs).
- Les mafreshs étaient utilisés comme malles lors des déplacements du groupe.
- Les gorjins (sacs de bât à deux faces) se plaçaient sur les animaux (ânes, chameaux) afin de transporter les provisions. Les plus petits servaient le plus souvent aux bergers (ex. repas).
- Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
- Les sofrehs étaient utilisés comme nappes ou pour protéger le pain. Selon leurs utilités, ils pouvaient être carrés pour conserver la pâte à pain et le pain une fois cuit.
- Les namakdans étaient utilisés pour transporter le sel.
Mafresh shahsavan : Le mafresh appelé aussi farmash est un grand sac utilisé lors du déplacement du groupe. Il avait la fonction de malle. Il servait à ranger les vêtements, les couvertures (djajims) mais aussi la vaisselle et ustensiles de cuisine. En prévision de son mariage, la jeune fille shahsavan réalisait une paire de mafreshs. L'un pour les vêtements, l'autre pour les couvertures ...
Shahsavan : 1,72 x 1,22 m
Mafresh ouvert et reconstitué shahsavan iranien, laine, 1960. Très bon état.
Beau shahsavan se composant dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes insérant des zoomorphes de paons, d'araignées et de göls (fleurs).
De part et d'autre du soumak, des kilims à bandes rouges et noires étaient à l'origine le dessous de la sacoche.
A noter : une dissymétrie dans la réalisation.
Shahsavan : 1,95 x 1,12 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1940. Bon état.
Belle dimension pour ce shahsavan aux couleurs patinées par le temps. Il se compose, dans la partie centrale réalisé en soumak, de deux rectangles insérant des losanges, encadrés à la fois d'une large bordure où l'on retrouve des zoomorphes de paons et de bordures plus fines où l'on retrouve les lettres 'S' et 'E'.
De part et d'autre, les kilims à bandes rouges et noires étaient à l'origine le dessous du mafresh (malle).
A noter : quelques irrégularités dans l'assemblage du mafresh.
Shahsavan : 1,50 x 1,12 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Beau shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, de quatre motifs géométriques incérant des zoomorphes. Dans les bordures le motif 'S' et 'étoile de Mèdes' sont largement représentés.
Des kilims à bandes s'harmonisent avec la partie centrale.
Shahsavan : 1,64 x 0,98 m Vendu
Mafresh (malle) reconstitué shahsavan bidjar iranien, laine, début XX. Bon état. Rare.
Belle composition pour ce shahsavan du Kurdistan iranien (nord-ouest de l'Iran) se composant, dans la partie centrale réalisée en kilim, d'un motif d'étoiles en forme de peigne. La qualité de réalisation montre le talent, la sensibilité et le goût de ces femmes kurdes. En haut, à gauche, une représentation humaine que l'on peut qualifier d'anthropomorphique.
De part et d'autre, des kilims à bandes étaient à l'origine le dessous du mafresh.
Malgré son âge, plus de cent ans, les couleurs n'ont pas fané, gage d'une grande maîtrise.
Shahsavan : 1,65 x 0,95 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne laine, 1940. Bon état. Rare.
Belle composition pour ce shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes aux couleurs abrachées, avec des zoomorphes d'araignées et de cornes de béliers. On retrouve un motif 'S' stylisé dans les bandes plus fines du soumak.
Le motif 'S' représente à l'origine un dragon bicéphale que l'on pouvait observer sur des bronzes anciens perses, chinois et celtes.
De part et d'autre du soumak, des kilims dans des couleurs patinées, étaient à l'origine le dessous du mafresh (malle).
Voir explications 'mafresh' bas de page.
Shahsavan : 1,68 x 1,15 m
Mafresh ouvert et reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, vers 1950. Très bon état. Rare.
Beau shahsavan dans des teintes cuivrées, se composant dans la partie centrale, de deux rectangles avec des zoomorphes de béliers, le tout entouré de trois bordures.
De part et d'autre du soumak (partie centrale), les kilims à bandes polychromes étaient à l'origine, le dessous de la sacoche.
Belle patine.
SHAHSAVAN (ceux qui aiment le Shah)
Shahsavan : titre accordé par Shah Abbas le Grand (1588-1629), souverain séfévide, en opposition aux Qizilbashs (têtes rouges).
Les Qizilbashs : confédération formée par plusieurs groupes turcs d’origine turkmènes furent à l’origine de la dynastie séfévide fondée en 1501 par le Shah Ismaël (chiite).
Les qizilbashs cupides et corrompus, voulaient accéder au pouvoir. C’est pour cette raison que Shah Abbas fit un appel à tous les groupes ethniques qui le souhaitaient, afin de former une confédération s’opposant aux qizilbashs.
La confédération Shahsavan était née. Elle se composait d’un nombre important de qizilbashs qui étaient restés fidèles à Shah Abbas, de tribus parlant le persan (tadjik : non turc) ainsi que des kurdes.
En échange de leur loyauté, les souverains séfévides accordaient aux shahsavans des privilèges.
Séfévide : dynastie fondée en 1501 par le Shah Ismaël (chiite) et qui se termina en 1732.
Shahsavan : 1,65 x 1,12 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes avec des zoomorphes d'araignées
De part et d'autre, un kilim rouge et noir d'un côté, et orange et noir de l'autre, termine ce soumak.
Shahsavan : 1,60 x 1,07 m
Mafresh ouvert et reconstitué shahsavan iranien laine, chaine coton, vers 1960. Très bon état.
Shahsavan se composant dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes de différentes largeurs en reprenant des göls (fleurs) et zoomorphes.
Belles couleurs : rouge bordeaux, curcuma, noir. Belle harmonie.
De part et d'autre, des kilims irréguliers terminent cette belle pièce.
Yomouth Turkmène : 1,20 x 0,84 m Nouvel arrivage
Tapis de selle Yomouth laine, 1940-50. Très bon état. Rare.
Ce tapis de selle, doublé d'un feutre robuste, est orné de nombreux motifs géométriques disposés verticalement. Les franges sont typiques de ces pièces ethniques.
Beaucoup d'attention dans la réalisation de ce tapis de selle authentique qui était réservé aux cérémonies (fêtes, mariages).
On retrouve entre autres le motif 'S' symbolisant à l'origine un dragon bicéphale que l'on pouvait observer sur des bronzes anciens perses, chinois et celtes.
Coiffe de chameau Ouzbékistan : 0,88 x 0,52 m Nouvel arrivage
Coiffe de chameaux Ouzbékistan laine, circa 1900. Rare. Bon état.
Dimensions à plat et sans les pompons : 87 x 52 cm
Authentique coiffe de chameau (ouverte) utilisée en coiffe d’apparat à l’occasion de cérémonies importantes comme les mariages.
Réalisée en feutre* de laine rouge et décorée par des broderies (suzani**) aux motifs traditionnels.
Des pompons en crins de cheval embellissent cette belle pièce d’un autre temps.
*Feutre de laine : Le feutre est un textile fabriqué à partir de fibres de laine qui s'enchevêtrent grâce à de la chaleur, de l'eau et de la pression.
**Suzani : qui signifie "fait à l'aiguille", regroupe des réalisations très fines de tissus brodés notamment Shahsavan, mais aussi ouzbek, réalisés avec beaucoup de charme.
Djoval Afchar : 1,40 x 0,72 m Vendu
Devant de djoval afchar iranien laine, circa 1920. Bon état, usures d'usage. Rare. Points d'arrêt restaurés dans notre atelier.
Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
Technique utilisée : soumak, tissage appelée "à trame enveloppée".
Sur un fond bleu marine, on peut apprécier une multitude de motifs géométriques, faisant penser à des "göls". Une bordure beige avec les motifs de "göls" et de "feuilles de chêne" est entourée de petites bordures au motif "eau qui court". Une dernière bordure ajourée, "recevait" les passants afin de fermer la besace.
Djoval Turkmène Khorassan Iran : 1,40 x 0,66
Devant de djoval turkmène, laine kurk, chaîne et trame coton, circa 1960. Etat excellent. Tapis solide et durable.
Située au nord-est de l'Iran, la région du Khorassan est la plus importante d'Iran dont la ville principale est Méched.
Souvent confondu avec les tapis 'boukhara' (tekké, yomouth), ce djoval très fin a été réalisé dans le Khorassan. Au fil des générations, des groupes importants turkmènes se sont installés dans le Khorassan. Les plus anciens groupes peuvent remonter au XV siècle. La révolution russe et la création d'une frontière entre l'URSS et l'Iran a limité le déplacement de ces groupes et de nombreux turkmènes vivent depuis cette époque en Iran.
Le djoval est un grand sac de selle de forme rectangulaire utilisé par les nomades.
Le centre composé d'un alignement de göls archétypes (symboles primitifs) intercalés avec des göls secondaires sur un champ rouge est encadré par de belles bordures.
Shahsavan : 0,68 x 0,52 m
Fragment de mafresh shahsavan iranien laine, 1950.
Très bon état. Chaîne : laine. Technique : soumak (trame enveloppée).
Motifs : zoomorphes de paons dans les bordures.
Shahsavan : 0,66 x 0,54 m
Fragment de shahsavan iranien laine, 1950. Très bon état.
Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Shahsavan : 0,45 x 0,47 m
Fragment de mafresh shahsavan iranien laine, circa 1950. Très bon état. Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Motifs : zoomorphes. Joli contraste dans les couleurs.
Shahsavan : 0,50 x 0,47
Fragment de mafresh shahsavan iranien laine, circa 1950. Bon état.
Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Shahsavan : 0,46 x 0,44 m
Fragment de marfresh shahsavan iranien laine, circa 1950. Bon état.
Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Le motif, dans des couleurs orangées, s'inspire d'un briquetage ancien.
Shahsavan : 0,50 x 0,45 m
Fragment de mafresh shahsavan iranien laine, 1950. Bon état. Chaîne : laine.
Technique de tissage : kilim.
Shahsavan : 0,46 x 0,59 m
Fragment de shahsavan iranien laine, 1950. Très bon état.
Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Shahsavan : 0,48 x 0,61 m
Fragment de shahsavan iranien laine, 1950. Très bon état.
Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Zoomorphes d'oiseaux.
Kilim de l'Azerbaïdjan iranien laine, circa 1970. Très bon état.
Petit kilim aux motifs de zoomorphes.
Soumak shahsavan iranien laine, circa 1980. Très bon état. Vendu
Petit soumak où l'on retrouve des étoiles de Mèdes et des zoomorphes.
Shahsavan : 1,90 x 0,55 m
Gorjin (sac de bât) ouvert shahsavan Iran laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Deux techniques utilisées pour ce shahsavan : soumak (tissage à trame enveloppée) au centre (à l'origine, devant de la besace) et kilims à bandes (à l'origine, derrière de la besace).
Shahsavan : 1,90 x 0,78 m Vendu
Gorjin (sac de bât) ouvert shahsavan Iran laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Deux techniques utilisées pour ce shahsavan : soumak* au centre (à l'origine, devant de la besace) et kilims à bandes (à l'origine, derrière de la besace).
Multitude de zoomorphes sur l'ensemble du soumak.
Soumak* : technique de tissage à trame enveloppée (broderie), appelée en Iran suzan, suzani signifiant ‘brodé à l’aiguille’.
Sofrehs iraniens
Les sofrehs étaient utilisés comme nappes ou pour protéger le pain. Selon leurs utilités, ils pouvaient être carrés pour conserver la pâte à pain et le pain une fois cuit. On les appelle sofreh 'ardi' ou 'nanpazi' (nan : le pain, pazi : cuire).
Plus grands, on les appelle sofreh 'roukorsi' (couverture de fourneau ou foyer).
Ceux qui faisaient office de nappes étaient longs et étroits.
Les sofrehs sont facilement reconnaissables à leurs motifs en zigzag. L'encadrement est souvent réalisé en soumak mais aussi à points noués.
Kilims solides et durables. Peuvent être placés au mur ou au sol.
Sofreh afchar : 1,58 x 1,53 m
Kilim iranien laine, 1960-70. Très bon état.
Cet élégant sofreh composé d'un champ uni (kafzadé) rouge abraché, a été réalisé dans la région de Kerman, sud de l'Iran. Les bordures noires en zigzag sont typiques des sofrehs afchars. Petites bordures polychromes aux couleurs vives. Taille intéressante.
Abraches : changement de tons dans une même couleur.
Sofreh Béloutchistan : 1,50 x 1,48 m
Kilim sofreh iranien laine, 1970-80. Très bon état.
Travail très fin pour ce sofreh du Béloutchistan iranien notamment dans les bordures richement travaillées qui contrastent avec le centre épuré.
Réalisé avec deux techniques de tissage : kilim au centre et soumak, tissage à trame enveloppée (broderie) dans les bordures.
Sofreh kamoo : 1,34 x 1,33 m
Kilim iranien laine, 1990-2000. Très bon état.
Ce sofreh au motif épuré, a été réalisé dans un petit atelier du Kurdistan iranien. Le savoir-faire de ces tisserands perdure une tradition ancestrale avec des motifs intemporels et des couleurs abrachées (changements de tons dans une même couleur).
Sofreh kamoo : 1,30 x 1,28 m Vendu
Kilim du Kurdistan iranien laine, 1990-2000. Très bon état.
Sur ce beau sofreh, on remarque des abraches (changement de bain de laine) sur le champ gris uni du kilim, ainsi que des zigzags typiques des sofrehs. Ce sofreh kamoo a été réalisé dans un petit atelier du Kurdistan iranien. Le savoir-faire de ces tisserands perdure une tradition ancestrale avec des motifs intemporels et des couleurs abrachées (changements de bains de laine).
Les sofrehs étaient utilisés comme nappes ou pour protéger le pain. Selon leurs utilités, ils pouvaient être carrés pour conserver la pâte à pain et le pain une fois cuit. On les appelle sofreh 'ardi' ou 'nanpazi' (nan : le pain, pazi : cuire).
Plus grands, on les appelle sofreh 'roukorsi' (couverture de fourneau ou foyer). Ceux qui faisaient office de nappes étaient longs et étroits.
Mafresh : 1,10 x 0,57 x 0,55 m
Shahsavan laine, vers 1950. État excellent. Rare.
Le territoire des shahsavans se situe au sud et à l’ouest de la mer Caspienne, dans l’Azerbaïdjan iranien.
Constituée d’ethnies kurde, perse, turque, tadjik et caucasienne, la confédération shahsavan s’est formée sous le règne du souverain séfévide Shah Abbas (règne 1587-1629).
Le mafresh appelé aussi farmash est un grand sac utilisé lors du déplacement du groupe, qui avait la fonction de coffre. Il servait à ranger les vêtements, les couvertures (djajims) mais aussi la vaisselle et ustensiles de cuisine.
En prévision de son mariage, la jeune fille shahsavan réalisait une paire de mafreshs. L'un pour les vêtements, l'autre pour les couvertures, etc.
Les mafreshs sans rabat sont réalisés le plus souvent par les shahsavans de Moghan. Les couleurs vives utilisées sur les mafreshs shahsavans à rabats sont typiques de Mianeh et de Bidjar. On retrouve sur le dessus des sangles de cuir qui permettaient de les fermer.
Djajim ou jajim : 2,10 x 1,35 m
Djajim shahsavan iranien laine, circa 1950. Bon état.
Les djajims étaient réalisés dans la plupart des tribus iraniennes. Mais on retrouve la majorité des djajims chez les shahsavans. La technique du tissage est différente de celle du kilim. La chaîne est apparente et définit les couleurs des bandes, à la différence des kilims où le dessin est défini par la trame.
Le djajim est réalisé à partir de longues bandes, d'une largeur de 20 à 30 cm, coupées et cousues entre elles.
Shahsavan : 1,90 x 1,38 m
Couverture de cheval shahsavan iranien laine, circa 1940. Très bon état, un ou deux points d'usure. Rare. Peut faire une belle décoration murale.
Les shahsavans ainsi que les tribus comme les gashghaïs attachaient beaucoup d'importance à leurs chevaux et chameaux. Cette authentique couverture de cheval réalisée en plusieurs parties est en djajim*. Elle était sans doute destinée comme couverture d'apparat pour les cérémonies comme les mariages. Il est rare de trouver de nos jours ces pièces qui faisaient parties de la vie des nomades.
A noter : un galon a été placé tout au tour de la couverture afin de la préserver.
*djajim : Les djajims étaient réalisés dans la plupart des tribus iraniennes. Mais on retrouve la majorité des djajims chez les shahsavans. La technique du tissage est différente de celle du kilim. La chaîne est apparente et définit les couleurs des bandes, à la différence des kilims où le dessin est défini par la trame. Le djajim est réalisé à partir de longues bandes, d'une largeur de 20 à 30 cm, coupées et cousues entre elles.
Kilim ou couverture de mariage gashghaï Iran : 2,18 x 1,79 m
Tissage iranien laine, 1950-60. Bon état.
Réalisé en deux parties.
Tissage réalisé par les femmes gashghaïs à l'occasion de cérémonies, de fêtes tribales, du Norouz (nouvel an iranien) ou de mariages.
Dans les tribus nomades, les tapis et les kilims avaient une importance vitale. Ils servaient d'isolants dans la yourte, de sacs ou de sacoches pour le quotidien (gorjin, mafresh ...). Le côté ethnique et rustique de ces réalisations montre un savoir-faire authentique et artistique.
Kilim ou couverture du mariage gashghaï Iran : 2,05 x 1,40 m
Tissage iranien laine, 1950-60. Bon état.
Réalisé en deux parties.
La confédération gashghaï comprend différentes tribus : (quelques exemples : les kashkulis Bozorgs (les grands), les kashkulis Kucheks (les petits), les Shishbolukis (six districts), les Amalehs ou Yamalehs (travailleurs, serviteurs du Khan).
Les gashghaïs kashkulis sont riches en couleurs et en motifs.
Kilim ou couverture de mariage gashghaï Iran : 2,29 x 1,64 m
Tissage iranien laine, 1950-60. Bon état.
Réalisé en deux parties.
Djoval turkmène : 0,76 x 0,41 m
Sac à fourrage turkmène, laine, fin XIX - début XX.
Bon état. Deux petites restaurations. Rare.
Cet authentique djoval turkmène (tribu yomouth), est un bel exemple de l'attention apportée à ces pièces d'une époque révolue.
Namakdan :
Le namakdan ou namek donneh était utilisé pour transporter le sel. Il était protégé à l'intérieur, pour éviter le contact du sel avec la laine. Les namakdans peuvent être utilisés en décoration murale.
Lur bakthiari : 0,43 x 0,34 m
Namakdan iranien laine vers 1960. Très bon état.
Population nomade de souche Lur, installée dans le Chahar mahal, proche du mont Zagros (ouest de l'Iran).
Techniques; soumak et points noués.
Shahsavan: 0,59 x 0,44 m
Namakdan iranien laine, 1950-60. Très bon état. Rare.
Le territoire des shahsavans se situe au sud et à l’ouest de la mer Caspienne, dans l’Azerbaïdjan iranien.
Technique de tissage : soumak.
Belles couleurs : framboise et curcuma.
Chanteh lur bakthiari : 0,34 x 0,33 m Vendu
Chanteh iranien lur bakthiari, laine, 1960-70. Bon état.
Le chanteh était un petit sac destiné à un usage domestique. Pièce authentique réalisée avec les techniques soumak sur le devant et kilim sur l'arrière.
Population nomade de souche Lur, installée dans le Chahar mahal, proche du mont Zagros (ouest de l'Iran).