Dans la vie des nomades, les besaces avaient un rôle essentiel. L'esthétique de ces pièces confirme l'attention particulière des tisserands lors de leurs réalisations (couleurs, motifs).
- Les mafreshs étaient utilisés comme malles lors des déplacements du groupe.
- Les gorjins (sacs de bât à deux faces) se plaçaient sur les animaux (ânes, chameaux) afin de transporter les provisions. Les plus petits servaient le plus souvent aux bergers (ex. repas).
- Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
- Les sofrehs étaient utilisés comme nappes ou pour protéger le pain. Selon leurs utilités, ils pouvaient être carrés pour conserver la pâte à pain et le pain une fois cuit.
- Les namakdans étaient utilisés pour transporter le sel.
Mafresh shahsavan : Le mafresh appelé aussi farmash est un grand sac utilisé lors du déplacement du groupe. Il avait la fonction de malle. Il servait à ranger les vêtements, les couvertures (djajims) mais aussi la vaisselle et ustensiles de cuisine. En prévision de son mariage, la jeune fille shahsavan réalisait une paire de mafreshs. L'un pour les vêtements, l'autre pour les couvertures ...
Shahsavan : 1,50 x 0,97 m Nouvel arrivage
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Belle harmonie de couleurs pour ce shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, de six motifs géométriques incérant des zoomorphes. Dans les petites bordures le motif 'S' est largement représenté. A l'origine, ce motif était une interprétation d'un dragon bicéphale que l'on pouvait observer sur des bronzes anciens perses, chinois et celtes.
Des kilims à bandes s'harmonisent avec la partie centrale.
Shahsavan : 1,95 x 1,02 m Nouvel arrivage
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1940. Bon état.
Belle dimension pour ce shahsavan aux couleurs patinées par le temps. Il se compose, dans la partie centrale réalisé en soumak, de deux rectangles insérant des losanges, encadrés à la fois d'une large bordure où l'on retrouve des zoomorphes de paons et de bordures plus fines où l'on retrouve les lettres 'S' et 'E'.
De part et d'autre, les kilims à bandes rouges et noires étaient à l'origine le dessous du mafresh (malle).
A noter : quelques irrégularités dans l'assemblage du mafresh.
Shahsavan : 1,50 x 1,12 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Beau shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, de quatre motifs géométriques incérant des zoomorphes. Dans les bordures le motif 'S' et 'étoile de Mèdes' sont largement représentés.
Des kilims à bandes s'harmonisent avec la partie centrale.
Shahsavan : 1,64 x 0,98 m
Mafresh (malle) reconstitué shahsavan bidjar iranien, laine, début XX. Bon état. Rare.
Belle composition pour ce shahsavan du Kurdistan iranien (nord-ouest de l'Iran) se composant, dans la partie centrale réalisée en kilim, d'un motif d'étoiles en forme de peigne. La qualité de réalisation montre le talent, la sensibilité et le goût de ces femmes kurdes. En haut, à gauche, une représentation humaine que l'on peut qualifier d'anthropomorphique.
De part et d'autre, des kilims à bandes étaient à l'origine le dessous du mafresh.
Malgré son âge, plus de cent ans, les couleurs n'ont pas fané, gage d'une grande maîtrise.
Shahsavan : 1,70 x 1,07 m Vendu
Mafresh (malle) reconstitué shahsavan iranien laine, 1960. Très bon état.
Beaucoup de "fraicheur" sur ce shahsavan aux couleurs douces et au graphisme élaboré, se composant de zoomorphes et de motifs géométriques. Un kilim irrégulier, au centre, illumine ce beau shahsavan intemporel.
Shahsavan : 1,72 x 1,22 m Nouvel arrivage
Mafresh ouvert et reconstitué shahsavan iranien, laine, 1960. Très bon état.
Beau shahsavan se composant dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes insérant des zoomorphes de paons, d'araignées et de göls (fleurs).
De part et d'autre du soumak, des kilims à bandes rouges et noires étaient à l'origine le dessous de la sacoche.
A noter : une dissymétrie dans la réalisation.
Shahsavan : 1,68 x 1,15 m
Mafresh ouvert et reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, vers 1950. Très bon état. Rare.
Beau shahsavan dans des teintes cuivrées, se composant dans la partie centrale, de deux rectangles avec des zoomorphes de béliers, le tout entouré de trois bordures.
De part et d'autre du soumak (partie centrale), les kilims à bandes polychromes étaient à l'origine, le dessous de la sacoche.
Belle patine.
SHAHSAVAN (ceux qui aiment le Shah)
Shahsavan : titre accordé par Shah Abbas le Grand (1588-1629), souverain séfévide, en opposition aux Qizilbashs (têtes rouges).
Les Qizilbashs : confédération formée par plusieurs groupes turcs d’origine turkmènes furent à l’origine de la dynastie séfévide fondée en 1501 par le Shah Ismaël (chiite).
Les qizilbashs cupides et corrompus, voulaient accéder au pouvoir. C’est pour cette raison que Shah Abbas fit un appel à tous les groupes ethniques qui le souhaitaient, afin de former une confédération s’opposant aux qizilbashs.
La confédération Shahsavan était née. Elle se composait d’un nombre important de qizilbashs qui étaient restés fidèles à Shah Abbas, de tribus parlant le persan (tadjik : non turc) ainsi que des kurdes.
En échange de leur loyauté, les souverains séfévides accordaient aux shahsavans des privilèges.
Séfévide : dynastie fondée en 1501 par le Shah Ismaël (chiite) et qui se termina en 1732.
Shahsavan : 1,65 x 0,95 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne laine, 1940. Bon état. Rare.
Belle composition pour ce shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes aux couleurs abrachées, avec des zoomorphes d'araignées et de cornes de béliers. On retrouve un motif 'S' stylisé dans les bandes plus fines du soumak.
Le motif 'S' représente à l'origine un dragon bicéphale que l'on pouvait observer sur des bronzes anciens perses, chinois et celtes.
De part et d'autre du soumak, des kilims dans des couleurs patinées, étaient à l'origine le dessous du mafresh (malle).
Voir explications 'mafresh' bas de page.
Shahsavan : 1,52 x 0,95 m
Mafresh (malle) reconstitué shahsavan iranien laine, 1950. Très bon état.
Shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes avec des zoomorphes de paons et d'araignées.
De part et d'autre, des kilims irréguliers et abrachés harmonisent l'ensemble.
Shahsavan : 1,65 x 1,12 m
Mafresh reconstitué shahsavan iranien laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Shahsavan se composant, dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes avec des zoomorphes d'araignées
De part et d'autre, un kilim rouge et noir d'un côté, et orange et noir de l'autre, termine ce soumak.
Shahsavan : 1,60 x 1,07 m
Mafresh ouvert et reconstitué shahsavan iranien laine, chaine coton, vers 1960. Très bon état.
Shahsavan se composant dans la partie centrale réalisée en soumak, d'un motif à bandes de différentes largeurs en reprenant des göls (fleurs) et zoomorphes.
Belles couleurs : rouge bordeaux, curcuma, noir. Belle harmonie.
De part et d'autre, des kilims irréguliers terminent cette belle pièce.
Lur bakthiari : 1,75 x 1,17 m Vendu
Djoval ouvert iranien, laine, 1970. Très bon état. Rare.
'Lur bathiari' désigne une population nomade de souche Lur, installée dans le Chahar mahal, proche du mont Zagros (ouest de l'Iran).
Ce djoval servait à l'origine de bât destiné à transporter les affaires personnelles des nomades. Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage. Cette pièce est réalisé avec la technique "souf" (kilim, soumak et points noués).
Le centre (à l'origine, devant de la besace) en soumak et points noués aux couleurs chaleureuses, est en harmonie avec les kilims (à l'origine, arrière de la besace).
Djoval Afchar : 1,46 x 1,39 m
Djoval ouvert afchar iranien laine, 1920. Bon état, usures d'usage. Rare.
Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
Deux techniques utilisées pour ce djoval : La partie unie, rouge abrachée est en kilim et correspondait au dos de la besace. La partie travaillée est en soumak et correspondait au devant de la besace.
Sur un fond bleu marine, on peut apprécier une multitude de motifs géométriques, faisant penser à des "göls". Une bordure beige avec les motifs de "göls" et de "feuilles de chêne" est entourée de petites bordures au motif "eau qui court". Une dernière bordure ajourée, "recevait" les passants afin de fermer la besace.
Djoval gashghaï : 1,40 x 0,98 m Nouvel arrivage
Djoval ouvert gashghaï iranien laine, chaîne coton, circa 1960. Très bon état. Rare.
Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
Deux techniques utilisées pour ce djoval : La partie marron à rayures, insérant des zoomorphes de chèvres, est en kilim et correspondait au dos de la besace. La partie travaillée est en soumak et correspondait au devant de la besace.
Beaucoup d'attention dans la réalisation de ce djoval. Travail fin.
Djoval Yomouth : 1,12 x 0,64 m
Devant de djoval yomouth turkmène laine, début XX. Etat d'usage. Points d'arrêt restaurés dans notre atelier. Quelques restaurations antérieures (environ 40 ans) sur le champ du tapis. Rare
Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
Situées sur la route de la soie, les tribus turkmènes et ouzbeks comme les tékkés, salors, yomouths, béchir reprennent un dessin intemporel appelé communément "pied d'éléphant" se composant du motif gül (fleur) décliné de façons différentes suivant les tribus. Ces dessins sont disposés en rangées.
Ce devant de djoval provient de la tribu yomouth avec un alignement de göls archétypes (symboles primitifs) intercalés avec des göls secondaires sur un champ marron foncé encadré par trois bordures.
Shahsavans : 0,54 x 0,51 m / 0,55 x 0,54 m Nouvel arrivage
Paire de fragments shahsavans iraniens laine, 1950.
Bon état. Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Shahsavans : 0,77 x 0,74 / 0,79 x 0,73 m
Paire de fragments de mafresh shahsavans iraniens laine, 1950-60.
Très bon état. Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Il s'agit de côtés d'un mafresh dont les motifs représentent des zoomorphes d'araignées ou de crabes, dans le centre, ainsi que le motif 'S' dans de larges bandes. A l'origine, ce motif était une interprétation d'un dragon bicéphale que l'on pouvait observer sur des bronzes anciens perses, chinois et celtes.
Shahsavans : 0,54 x 0,53 / 0,54x 0,54 m
Paire de fragments de mafresh shahsavans iraniens laine, 1950.
Très bon état. Chaîne : laine. Technique : soumak (trame enveloppée).
Il s'agit de côtés d'un mafresh.
Belle couleur curcuma. Petits zoomorphes dans la bordure et un zoomorphe d'araignée au centre.
Shahsavan : 0,62 x 0,55 m
Fragment de mafresh shahsavan iranien laine, 1940. Très bon état. Chaîne : coton. Technique : soumak (trame enveloppée).
Fragment reprenant au centre, le motif "dragon" symbolisant la fertilité et dans sa bordure, le motif "crochet", motif de protection.
Shahsavan : 1,90 x 0,55 m Nouvel arrivage
Gorjin (sac de bât) ouvert shahsavan Iran laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Deux techniques utilisées pour ce shahsavan : soumak (tissage à trame enveloppée) au centre (à l'origine, devant de la besace) et kilims à bandes (à l'origine, derrière de la besace).
Shahsavan : 1,90 x 0,78 m
Gorjin (sac de bât) ouvert shahsavan Iran laine, chaîne coton, 1950. Très bon état.
Deux techniques utilisées pour ce shahsavan : soumak* au centre (à l'origine, devant de la besace) et kilims à bandes (à l'origine, derrière de la besace).
Multitude de zoomorphes sur l'ensemble du soumak.
Soumak* : technique de tissage à trame enveloppée (broderie), appelée en Iran suzan, suzani signifiant ‘brodé à l’aiguille’.
Sofrehs iraniens
Les sofrehs étaient utilisés comme nappes ou pour protéger le pain. Selon leurs utilités, ils pouvaient être carrés pour conserver la pâte à pain et le pain une fois cuit. On les appelle sofreh 'ardi' ou 'nanpazi' (nan : le pain, pazi : cuire).
Plus grands, on les appelle sofreh 'roukorsi' (couverture de fourneau ou foyer).
Ceux qui faisaient office de nappes étaient longs et étroits.
Les sofrehs sont facilement reconnaissables à leurs motifs en zigzag. L'encadrement est souvent réalisé en soumak mais aussi à points noués.
Kilims solides et durables. Peuvent être placés au mur ou au sol.
Sofreh afchar : 1,58 x 1,53 m Nouvel arrivage
Kilim iranien laine, 1960-70. Très bon état.
Cet élégant sofreh composé d'un champ uni (kafzadé) rouge abraché, a été réalisé dans la région de Kerman, sud de l'Iran. Les bordures noires en zigzag sont typiques des sofrehs afchars. Petites bordures polychromes aux couleurs vives. Taille intéressante.
Abraches : changement de tons dans une même couleur.
Sofreh Béloutchistan : 1,50 x 1,48 m Nouvel arrivage
Kilim sofreh iranien laine, 1970-80. Très bon état.
Travail très fin pour ce sofreh du Béloutchistan iranien notamment dans les bordures richement travaillées qui contrastent avec le centre épuré.
Réalisé avec deux techniques de tissage : kilim au centre et soumak, tissage à trame enveloppée (broderie) dans les bordures.
Sofreh kamoo : 1,34 x 1,33 m Nouvel arrivage
Kilim iranien laine, 1990-2000. Très bon état.
Ce sofreh au motif épuré, a été réalisé dans un petit atelier du Kurdistan iranien. Le savoir-faire de ces tisserands perdure une tradition ancestrale avec des motifs intemporels et des couleurs abrachées (changements de tons dans une même couleur).
Mafresh : 1,10 x 0,57 x 0,55 m
Shahsavan laine, vers 1950. État excellent. Rare.
Le territoire des shahsavans se situe au sud et à l’ouest de la mer Caspienne, dans l’Azerbaïdjan iranien.
Constituée d’ethnies kurde, perse, turque, tadjik et caucasienne, la confédération shahsavan s’est formée sous le règne du souverain séfévide Shah Abbas (règne 1587-1629).
Le mafresh appelé aussi farmash est un grand sac utilisé lors du déplacement du groupe, qui avait la fonction de coffre. Il servait à ranger les vêtements, les couvertures (djajims) mais aussi la vaisselle et ustensiles de cuisine.
En prévision de son mariage, la jeune fille shahsavan réalisait une paire de mafreshs. L'un pour les vêtements, l'autre pour les couvertures, etc.
Les mafreshs sans rabat sont réalisés par les shahsavans de Moghan et de Mianeh. On retrouve sur le dessus des sangles de cuir qui permettaient de les fermer. Les couleurs vives utilisées sur les mafreshs shahsavans à rabats sont typiques de Mianeh et de Bidjar.
Mafresh gashghaï : 0,95 x 0,43 x 0,41 m
Mafresh à rabats gashghaï iranien laine, 1950. très bon état.
Ce mafresh est un bel exemple de savoir-faire des gashghaïs. Une pièce authentique d'une époque révolue.
La confédération gashghaï comprend différentes tribus. Quelques exemples : les kashkulis Bozorgs (les grands), les kashkulis Kucheks (les petits), les Shishbolukis (six districts), les Amalehs ou Yalamehs (travailleurs, serviteurs du Khan).
Djajim ou jajim : 2,10 x 1,35 m
Djajim shahsavan iranien laine, circa 1950. Bon état.
Les djajims étaient réalisés dans la plupart des tribus iraniennes. Mais on retrouve la majorité des djajims chez les shahsavans. La technique du tissage est différente de celle du kilim. La chaîne est apparente et définit les couleurs des bandes, à la différence des kilims où le dessin est défini par la trame.
Le djajim est réalisé à partir de longues bandes, d'une largeur de 20 à 30 cm, coupées et cousues entre elles.
Kilim ou couverture de mariage gashghaï Iran : 2,18 x 1,79 m
Tissage iranien laine, 1950-60. Bon état.
Réalisé en deux parties.
Tissage réalisé par les femmes gashghaïs à l'occasion de cérémonies, de fêtes tribales, du Norouz (nouvel an iranien) ou de mariages.
Dans les tribus nomades, les tapis et les kilims avaient une importance vitale. Ils servaient d'isolants dans la yourte, de sacs ou de sacoches pour le quotidien (gorjin, mafresh ...). Le côté ethnique et rustique de ces réalisations montre un savoir-faire authentique et artistique.
Kilim ou couverture de mariage gashghaï Iran :
2,23 x 1,55 m
Tissage iranien laine, 1950-60. Etat d'usage.
Réalisé en deux parties.
La confédération gashghaï comprend différentes tribus : (quelques exemples : les kashkulis Bozorgs (les grands), les kashkulis Kucheks (les petits), les Shishbolukis (six districts), les Amalehs ou Yamalehs (travailleurs, serviteurs du Khan).
Les gashghaïs kashkulis sont riches en couleurs et en motifs.
Djoval afchar : 0,70 x 0,59 m Vendu
Djoval afchar iranien laine, 1920. Très bon état. Rare.
Ancienne population nomade d'origine azerbaïdjanaise, les afshars (ou afchars) se situent dans le Khorassan (nord-ouest de l'Iran), dans la région du sud de Kerman (sud-ouest de l'Iran) et dans le Fars (sud-ouest de l'Iran).
Les djovals (grands sacs simples) étaient attachés aux flancs des ânes et servaient, entre autres, de sacs à fourrage.
Deux techniques utilisées pour ce djoval : La partie avant, travaillée est en soumak et la partie arrière, uni est en kilim.
Beaucoup d'attention dans la réalisation de ce djoval. Belle pièce authentique.
Djoval turkmène : 0,76 x 0,41 m
Sac à fourrage turkmène, laine, fin XIX - début XX.
Bon état. Deux petites restaurations. Rare.
Cet authentique djoval turkmène (tribu yomouth), est un bel exemple de l'attention apportée à ces pièces d'une époque révolue.
Namakdan :
Le namakdan ou namek donneh était utilisé pour transporter le sel. Il était protégé à l'intérieur, pour éviter le contact du sel avec la laine. Les namakdans peuvent être utilisés en décoration murale.
Chanteh lur bakthiari : 0,34 x 0,33 m
Chanteh iranien lur bakthiari, laine, 1960-70. Bon état.
Le chanteh était un petit sac destiné à un usage domestique. Pièce authentique réalisée avec les techniques soumak sur le devant et kilim sur l'arrière.
Population nomade de souche Lur, installée dans le Chahar mahal, proche du mont Zagros (ouest de l'Iran).